Photographe d'art
Photographe de formation et de profession je suis avant tout photographe par passion c’est pourquoi je pratique la photographie d’art à titre personnel. Parfois je suis guidé par un thème pour une exposition, comme ici pour cette galerie de portraits steampunk réalisée lors des journées du patrimoine 20169 au château de Gaillon. A travers cette soixantaine de portraits de personnes de tous âges la plupart non familiers de l’univers steampunk, j’ai voulu saisir la dimension intemporelle du lieu.
Les costumes et le maquillage ont permis au public qui s’est prêté au jeu d’être plus désinhibé devant l’objectif et d’offrir une expression plus théâtrale qu’un portrait en vêtements de ville. Les rouages appliqués sur les visages des participants symbolisaient la cohésion des sociétés humaines dont nous sommes des rouages.
Le reste des portraits est consultable sur mes pages pro, Facebook et Instagram.
Chaque participant est reparti avec une photo souvenir de l’événement, puis j’ai organisé un jeu concours sur les réseaux sociaux la photo qui a reçu le plus de suffrages a gagné une séance entre amis ou en famille.
Notre ville a des talents : le projet
Mettre l’art à la portée de tous et dans la vie de tous est très important à mes yeux. J’ai souhaité, en partenariat avec la mairie de Gaillon, créer un événement artistique et fédérateur. Le projet était simple : prendre en photo commerçants et artisans en action dans la ville. Et à partir de ces photos, organiser une exposition ouverte à tous. L’exposition a eu lieu pendant deux semaines en juin 2019 au Lavoir de Gaillon.
Le projet s’est avéré ludique à plusieurs titres, d’abord puisque j’ai organisé le jeu « Ouvrez l’œil’ dans la ville et sur les réseaux sociaux avant et pendant l’exposition, où le public devait reconnaître à partir d’une photo indice de quelle enseigne de Gaillon il s’agissait. Chaque gagnant de ce petit jeu recevait un petit cadeau du commerçant reconnu.
Pendant l’exposition elle-même les photos prises chez les différents professionnels ont été accrochées pèle-mêle pour que cela demande plus d’observation pour reconnaître l’endroit où la photo était prise.
Cette exposition a été un franc succès et a touché un large public, notamment des enfants de primaires avec leurs professeurs qui ont montré une qualité de regard et d’observation qui m’ont fait chaud au cœur.
J’ai choisi la technique du noir et blanc pour cette série afin d’obtenir un rendu intemporel et homogène. Exposer en noir et blanc pour témoigner des métiers d’aujourd’hui est pour moi une façon de rendre hommage au talent d’artistes comme Robert Doisneau et Willy Ronis qui ont quasiment construit l’image des ambiances de leurs époques telle que l’on se la figure aujourd’hui.
Les berges de Seine
Sensible au travaux des impressionnistes, j’ai composé ces triptyques dont la lumière plus que le sujet est l’héroïne. Ici, on s’attache moins à la forme qu’à la couleur. J’ai grandi en bord de Seine et c’est un lieu qui est chargé de l’histoire des impressionnistes de Chatou à Honfleur en passant par Giverny et Rouen.
La première “série Bleue”, dans la brume du petit matin est largement inspirée du travail de Claude Monet.
La deuxième “série Ondes” témoigne du mouvement jusqu’à l’abstraction.
La troisième “ série Verte” est réalisée en pause longue, le flou de bouger des feuilles dans les arbres des berges témoignent du temps qui passe.
Les trois séries sont prises au même endroit à des moments différents de la journée.
Exposition interactive
L’Exposition interactive au château de Gaillon en 2012, premier château français de style renaissance, évoquait pour moi l’invention de l’imprimerie et la possibilité de large diffusion qu’elle offrait pour son époque. Je souhaitais révéler l’absurdité contemporaine du maintien des systèmes de brevets et de la non ouverture de la diffusion des œuvres de l’esprit à l’ère de l’internet mondial. Le partage de la connaissance n’a pas de prix. “Quelle est la valeur de la poussée d’Archimède ?” interrogeait Albert Jacquard lors d’une projection organisée dans les sous sols du château.
Le public, munis de téléphones mobiles pouvait voir et télécharger librement les images réalisées pour l’occasion grâce à des QR codes disposés à l’endroit des prises de vues.